Le Taiji Quan ou Taïchi Chuan est aujourd’hui un symbole fort de la Chine. Cet art martial de «vivre» n’est pas qu’une simple gymnastique d’exercices énergétiques et respiratoires.

Cette “boxe de l’ombre” reste un art martial à part entière dont chaque mouvement contient le potentiel d’une contre-attaque.

Ce Taiji Quan apprend à se mouvoir en un seul ensemble.

C’est à Chenjiagou dans la province du Henan, considéré comme l’un des lieux de naissance du Taiji, que le style Chen est né.

Maître WANG XIAN (19 ème génération) est l’un des maîtres qui nous enseigne son art.

Il a créé avec ses deux fils en 2000, l’IRAP Chine, dont l’un des objectifs est de former des professeurs de Tai-chi-chuan.

Une antenne de l’IRAP existe en France, dont Alain Caudine et Philippe Delage (disciples de maître Wang Xian, 1^re génération) sont les responsables pédagogiques.

Ils nous enseignent le style Chen complété de leur spécialisations martiales (Karaté, Aïkido).

La première chose que l’on observe dans ce style, c’est son aspect résolument plus martial que les autres styles (Yang ou Wu) de Taiji.

Il est réputé comme le plus efficace des styles pour faire face à une agression et se caractérise par des alternances de mouvements lents et rapides avec des explosions d’énergie (fajing).

Le travail à deux apporte l’écoute de soi et de l’autre. La pratique permet de travailler l’intention, la mémorisation et les repères dans l’espace et développe l’esprit martial dans sa relation à la vie. Traditionnellement, le travail des armes (épée, sabre, éventail, etc…) fait partie du programme.

Il existe principalement trois  enchaînements, (taolu), à mains nues :

• 1er enchaînement: Le LaoJia Yi Lu ou «le corps emmène la main» (74 mouvements).
• 2e enchaînement: Le LaoJia er Lu  ou Pao Chui, « la main emmène le corps».
• 3e enchaînement: Le Tuishou est une étape du travail martial qui doit amener à la pratique du Sanshou, combat libre.

.